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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 09:20

 

Le gaz de schiste : une aubaine pour la France ?

 

Article mis en forme par A. de Tonnac et JP. Pervès 

sur la base de trois conférences et d'un rapport de l'Académie des Sciences

 

Article proposé par R.Anfray, géologue, membre de l'AVG

 

 

gaz-schiste-formation.JPG

 

 

 

Article en format pdf

 2014.01.R.Anfray.GAZ DE SCHISTE 2014.01.R.Anfray.GAZ DE SCHISTE

 

 


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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 12:18

 

L'or à Saint-Pierre-Montlimart

 

 

 

 

Sans-titre-1-copie-3.jpg    

 

 

 

1Un article historique de Joseph BREVET : L'or à Saint-Pierre Montlimart

 

Société des sciences, lettres et arts de Cholet – Bulletin n°130 – 200

Joseph BREVET raconte l'histoire de l'exploitation de l'or à Saint-Pierre-Montlimar.

Article communiqué par Gilberte Billaud, adhérente de l’AVG.

 

 

Télécharger :   2013.11.16.Mine d'or St Pierre Montlimart.J.Brevet 2013.11.16.Mine d'or St Pierre Montlimart.J.Brevet  

 

 

 

 

 

2. Un article de Ouest-France : À la recherche de gisements d'or dans les Mauges.

 

Ouest-France Cholet - Actualité  - Mardi 10 septembre 2013.

La filiale d'une entreprise australienne a déposé un permis d'exploration pour étudier les anciennes mines de Saint-Pierre-Montlimart et des environs, en Maine-et-Loire. Le chantier pourrait employer une centaine de personnes.

 

 

Télécharger :   2013.11.16.OF.Mine d'or St Pierre Montlimart 2013.11.16.OF.Mine d'or St Pierre Montlimart

 

 

 


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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 11:50

 

20 fiches d'identification des minéraux

 

par Hendrik Vreken

 

 

 

L'exemple du quartz

 

 

1--Fiche-quartz-1.jpg

 

 

Liens des différentes fiches  

 

1. Quartz    2. Grenat    3. Felspaths alcalins   4. Felspaths plagioclases

 

5. Muscovite    6. Biotite    7. Chlorite    8. Olivine    9. Sillimanite       

 

10. Andalousite    11. Disthène   12. Staurotide   13. Cordiérite

 

14. Orthopyroxènes    15. Clinopyroxènes    16. Amphiboles

 

  17. Tourmaline     18. Calcite   19. Barytine    20. Gypse

 


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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 10:08
Un scénario en trois phases basé sur les feuilles fossiles

 

 

fig_1_0

Feuille d'une angiosperme aquatique Klitzschophyllites choffatii provenant du Crétacé inférieur de la province de Teruel (Espagne) © Bernard Gomez

 

Les plantes à fleurs sont aujourd'hui dominantes dans tous les environnements, mais cela n'a pas toujours été le cas. De nouveaux résultats montrent que durant le Crétacé, les plantes à fleurs ont conquis l'Europe en trois phases s'étalant sur plus de 40 millions d'années. Cette analyse explique la radiation initiale des plantes à fleurs comme une diversification graduelle dans le temps et dans l'espace. Elle vient d'être mise en évidence par une collaboration internationale coordonnée par un chercheur du Laboratoire de géologie de Lyon : terre, planètes et environnement (CNRS/ENS de Lyon/Université Lyon 1). Leurs travaux sont publiés sur le site des PNAS (2 décembre 2012).

En 1875 et 1879, Charles Darwin qualifia l'apparition fréquente de feuilles d'Angiospermes au début du Crétacé supérieur (étage Cénomanien) d'« abominable mystère ». Une étude récente jette un nouveau regard sur cette énigme de l'évolution. Ce travail concerne l'Europe. Les fossiles végétaux connus au Crétacé sont exceptionnels, ils couvrent l'intervalle -135 à -65 millions d'années, représentent une gamme large d'environnements et sont étudiés depuis le milieu du XIXème siècle. La diversité des Angiospermes n'est pas la même selon le temps et selon l'environnement considéré. Cette observation provient-elle simplement d'archives fossiles incomplètes ou est-elle révélatrice de l'adaptation graduelle de ces espèces aux conditions environnementales ? De nombreuses interprétations apparemment contradictoires ont été proposées, mais y a-t-il une manière de les concilier ?

 

Déferlante fleurie sur l'Europe il y 130 millions d'années

L'équipe de paléobotanistes français et américain s'est penchée sur cette question en essayant d'établir la diversité par environnement au cours du Crétacé. Une base de données sur les feuilles de fougères, conifères et angiospermes provenant de nombreux gisements fossiles en Europe a été dressée et l'environnement de chacun a été précisé. Les scientifiques ont analysé ces données à l'aide d'une méthode mathématique, la parcimonie de Wagner, plus couramment utilisée dans les analyses cladistiques pour comparer les espèces à partir de leurs caractères. Ici, les localités ont été comparées à partir des espèces présentes dans chacune des localités. Les chercheurs ont ainsi pu reconstituer les changements des associations de plantes par environnement au cours du Crétacé.

Ces chercheurs proposent un scénario pour la radiation des angiospermes entre le Barrémien (130 Ma) et le Campanien (-84 Ma) basé sur les feuilles fossiles de plantes.

Les résultats démontrent que les angiospermes migrèrent dans de nouveaux environnements en trois phases :

  1. Barrémien (130-125 Ma) zones humides liées à des lacs d'eau douce,
  2. Aptien-Albien (125-100 Ma) sous-bois des plaines d'inondations (sauf levées naturelles et en arrière dans des zones plus basses et marécageuses,
  3. Cénomanien-Campanien (100-84 Ma) levées naturelles, en arrière zones plus basses et marécageuses et marécages côtiers.

Ce scénario permet de quantifier l'évolution des angiospermes dans le temps et dans l'espace en mettant en parallèle les changements de l'environnement biologique et de l'environnement physique.

Cette interprétation de la radiation des angiospermes en trois phases permet de réconcilier les scénarios basés précédent uniquement sur les plantes fossiles de l'Amérique du Nord.

Référence

Rise to dominance of angiosperm pioneers in European Cretaceous environments. Clément Coiffard, Bernard Gomez, Véronique Daviero-Gomez, and David L. Dilcher. PNAS, Semaine du xx décembre 2012.

Auteur

Centre National de la Recherche Scientifique

Source

http://www.notre-planete.info


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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 19:21

 

 

" Rifting "

 

4 animations flash


      Académie de Rouen - SVT

 

 

 Ce logiciel d'animation permet visualiser la naissance d'une dorsale océanique et d'un rift, le phénomène d'expansion des fonds océaniques, l'extension des bassins de sédimentation en relation avec cette expansion, et le paléomagnétisme.

 

Photo-logiciel-Rifting.jpg

 

 

Cliquer sur le lien suivant:     http://svt.ac-rouen.fr/tice/rift/rift.htm 

 

 

 

 

 

 


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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 07:36

 

Stromatolites marins et lacustres

 

 

Stromatolites d'Hamelin Pool

 

Hamelinpool3

Stromatolites dans la baie d'Hamelin Pool

 

Les stromatolites sont des structures organo-sédimentaires avec relief vertical au dessus du substrat produit par capture de sédiment et précipitation résultant de la croissance d’une communauté benthique constituée principalement de cyanobactéries. (NB : Certains restreignent l’usage du terme aux structures à lamination interne).

Les stromatolites de Hamelin Pool peuvent être considérés comme la population marine la plus diversifiée actuellement connue et leur développement est attribué aux conditions hypersalines de la baie qui limite la biodiversité. Cette biodiversité, alors inexistante, est aussi la raison de leur apogée lors des temps précambriens….

Chacune des trois sortes de stromatolites est caractérisée par un assemblage précis et une croissance sur une bande caractéristique le long du rivage.

La variété pustuleuse forme des colonnes de 1 m de large et de 10 cm de haut, construites par Eontophysalis major, que l’on pense être un descendant direct de Eontophysalis, cyanobactérie construisant des stromatolites au précambrien ! représentant ainsi le plus long lignage connu en biologie….

La variété lisse croit dans la partie inférieure de l’intertidal avec Microcoleus chthonoplastes, Schizothrix sp. etc.

La variété botryoïde (colloform) forme de larges colonnes (1m de haut et plus) en milieu subtidal jusqu’à 4 m de profondeur. L’assemblage consiste en une flore de diatomées et différentes cyanobactéries. Il faut ajouter que l’on trouve souvent des macroalgues (Acetabularia) fixées sur ces formes.

 

La croissance des stromatolites est très lente 0,3 mm /an, l’érosion compensant à peu près la formation. La lithification commence 1-2 cm sous le niveau de vie et la construction est orientée selon les vagues (élongation) et contre le vent (sud).

Mais il reste beaucoup à étudier…et il n’y a pas d’autre région pour le faire.

 

 

Hamelinpool1.jpg

Hamelin Pool 

 

Hamelinpool2.jpg

Hamelin pool  - Vue d'ensemble sur les stromatolites

 

Hamelinpool4.jpg

Hamelin pool 

 

 

Stromatolites lacustres de lacs salés ou d’eau douce


 

Il existe aussi en AU des stromatolites lacustres de lacs salés ou d’eau douce.

Lake Clifton : eau saumâtre

Lake Richmond : eau douce.

Rottnest Island : lacs salés.

Lake Thetis : lac salé 1,5 fois la salinité de la mer.

 

 

Tethys_Lake1.jpg

Tethys Lake  - stromatolites

 

Tethys_Lake2.jpg

Tethys Lake   - stromatolites

 

Clifton_Lake.jpg

Clifton Lake

 

 

Les plus anciens stromatolites  fossiles ont été trouvés au sud de Marble Bar dans le craton de Pilbara dans le groupe de Warrawoona vieux de 3,5 Ga.

Les stromatolites et la longueur du jour….Comme les coraux les stromatolites peuvent être utilisés pour mesurer le nombre de jours dans l’année…mais dans des temps plus anciens. Il y a 850 Ma il y avait 435 jours dans l’année de 20,1 heures ce qui correspond aux autres données indiquant un ralentissement de la rotation de la Terre dû aux frottements des marées.


Article de Claire König - membre de l'AVG

Photos de Christian König

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 06:29

 

Variations du niveau des océans

 

      Les variations de niveau des océans sont régies par la géotectonique globale et le climat d’une part et par le  couple apport sédimentaire et tectonique locale d’autre part.

Les changements de volume océanique obéissent à la dynamique de croissance des dorsales océaniques : lors de l’ouverture de l’océan atlantique au Jurassique et au Crétacé une élévation du niveau océanique de l’ordre de 200m en 150 Ma s’est produite (par rapport au niveau actuel) grâce à l’activité des dorsales rapides dont la vitesse d’expansion est de 5 à10 cm par an.

Le volume de magma émis par ce type de dorsales se traduit par des bombements responsables sur la durée de l’élévation du niveau marin.

 Les dorsales lentes ont des vitesses d’expansion de l’ordre de 0,5 à 2 cm par an, la morphologie de ces dorsales présente un rift médian qui se traduira par un retrait de l’océan.

 

image-1.jpg

 

Les cycles d’ouverture- fermeture océaniques -collisions de continents ont une durée de 400 à 600 MA sont dénommés cycles de Wilson, six à huit de ces cycles se seraient succédés depuis le début des temps géologiques soit vers -4 Milliards d’années.

 

Sans-titre-2.jpg

 


Les différents types de cycles


Le jeu de rassemblement et d’éclatement des super continents régit les deux  cycles majeurs de transgressions régressions du Précambrien Paléozoïque et Mésozoïque Cénozoïque. Ces cycles sont limités par des discordances majeures sur les bordures des bassins.

Ces super cycles de l’ordre de quelques centaines de millions d’années sont régis par des phénomènes d’échanges de grandes quantités de matière entre le manteau supérieur et le manteau inférieur lors d’avalanches brutales qui perturbent la convection mantellique.

Ces phénomènes d’avalanche sont très vraisemblablement à l’origine de la formation des supercontinents par la convergence des matériaux du manteau supérieur au dessus de l’épicentre des avalanches.

L’arrivée en surface des courants de retour de l’avalanche, quelques dizaines de millions d’années après, provoquerait la brisure des supercontinents, notamment par l’accélération de l’activité des dorsales.

 

image 2

 

 

Les changements régionaux de taux de subsidence tectonique et, ou d’expansion océanique seraient responsables de cycles intermédiaires (3 à 50Ma).

Les cycles plus courts (0.5 à 3Ma) où les chutes du niveau marin seraient contrôlés par les phénomènes glaciaires.

Les cycles plus courts obéissent aux  variations de l’orbite terrestre et de l’inclinaison de l’axe de rotation, sont régies par des cycles dits de Milankovitch (astronome Serbe) qui influent sur l’ensoleillement relatif des hémisphères et sur les glaciations.

Sur les affleurements ce sont les cycles courts ou intermédiaires qui sont généralement représentés.

 

 

Les variations  climatiques


Le climat est directement influencé par la température, l’ensoleillement, la  composition de l’atmosphère, la répartition terres émergées océans entre autres.

Les variations de température entraînent une dilatation ou une rétractation du volume des eaux qui se traduisent par des variations relatives du niveau marin et des évènements glaciaires.

Le volcanisme introduit dans l’atmosphère un volume énorme de gaz à effet de serre et de poussières, conjugués à ceux des impacts de météorites leurs effets furent dévastateurs sur les changements climatiques et les extinctions massives des espèces.

 Le stockage de l’eau sur les continents inlandsis et glaciers pourrait faire varier le niveau des océans de 200 m : la fonte de la totalité des glaces actuelles se traduirait par une augmentation du niveau marin de 80 m . Lors des derniers épisodes glaciaires le niveau moyen des mers s’établissait à -120m du niveau actuel.

Le continent antarctique s’est retrouvé isolé au pôle sud et une calotte glaciaire s’est installée renforçant la tendance au refroidissement depuis l’Eocène.

Le climat est influencé par la présence de continents et de chaînes montagneuses qui agissent fortement sur le régime des précipitations , des vents et des courants marins.

 

 image-9.jpg


Le climat et les températures moyennes dépendent principalement de l’activité magnétique solaire et de la proportion des gaz à effet de serre : vapeur d’eau, dioxyde de carbone (CO2) , méthane (CH4) pour les principaux .

C’est le l’activité magnétique du soleil qui module la couverture nuageuse de basse altitude qui influe sur l’albédo : plus cette couverture est importante plus l’énergie solaire incidente est réfléchie et plus la température a tendance à baisser.

Les rayons cosmiques ionisent les particules des aérosols de l’atmosphère qui sont les germes des gouttelettes d’eau qui forment les nuages.

Ces rayons cosmiques sont émis en grandes quantité par les étoiles en fin de vie qui abondent dans les bras spiraux de la voie lactée qui en compte 4 principaux, le système solaire  accompli un cycle complet dans la voie lactée en 250 MA ,il traverse un bras spiral tous les 150 MA ce qui se traduit par un chute des températures de 5 à 10 degrés Celsius et donc par des glaciations ,cette périodicité des épisodes chauds et glaciaires s’observe à travers les paléo températures issues des analyses des rapports des  isotopes O16/018 des brachiopodes.   Actuellement le système solaire traverserait un bras spiral annexe.

Lors de la traversée de ces bras spiraux une plus grande quantité de rayons cosmiques atteignent la terre et engendrent une plus grande quantité de nuages de basse altitude.

 

image 3

 

 La figure ci-dessus illustre la variation de la température moyenne de la basse atmosphère depuis l’Archéen : les glaciations les plus importantes sont identifiées par la lettre G ,la lettre g correspond aux glaciations de moindre importance et la lettre S désigne les épisodes « snow ball » où la terre était peut être entièrement englacée ( voir annexe1).

Les paramètres orbitaux ou cycles de Milankovitch influent également sur l’ensoleillement relatif de notre terre. La figure suivante illustre l’influence de l’excentricité de l’orbite.

 

image 12

 


Les Gaz à effet de serre


 Leur concentration dans l’atmosphère joue aussi un rôle dans la régulation des températures.

Une grande partie du dioxyde de carbone est stocké dans les carbonates et les océans qui lorsqu’ils se réchauffent libèrent du CO2 .Les périodes glaciaires correspondent à de faibles teneurs en CO2, lors des collisions continentales l’altération à l’affleurement des  roches broyées entraine une consommation de CO2 qui tend à refroidir le climat. (Annexe 3)

Les trapps du volcanisme fissural des points chauds ,responsables de plusieurs extinctions massives, émettent dans l’atmosphère et les océans pendant des centaines de milliers d’années  des quantités énormes de SO2 et de CO2 qui ont des effets dévastateurs sur la faune et la flore  et génèrent  un effet de serre conjointement avec une possible libération  du méthane des « hydrates de carbone » des talus continentaux et des pergélisols. Les quantités de cendres expulsées dans la haute atmosphère ont en revanche un impact négatif sur les températures.   (Annexe 4)

 

Les principales variations du niveau des océans résultent de l’effet conjugué de la géotectonique globale et du climat qui obéit principalement à l’activité solaire et pour une moindre part aux  concentrations des gaz à effet de serre.

 


Cycles Transgressions Régressions


Lorsque le niveau marin s’élève, la ligne de côte et les dépôts littoraux associés se déplacent vers le continent il ya Transgression.

Les Régressions  correspondent à un abaissement du niveau marin, les aires des dépôts  sédimentaires issus de l’érosion se déplacent vers le large en construisant des deltas côtiers par exemple ou bien des dépôts turbiditiques profonds.

Ces cycles ponctuent l’histoire des dérives continentales et des orogénèses.

Les changements régionaux de taux de subsidence tectonique et/ou d’expansion océanique seraient responsables des cycles intermédiaires (3 à 50 MA).


Isostasie : érosion et subsidence

Lors des collisions continentales et de  l’édification des orogénèses, l’érosion intervient rapidement les sédiments érodés accumulés sur la lithosphère océanique exercent une surcharge qui se traduit par un enfoncement appelé subsidence qui fait remonter le niveau marin. L’érection d’une chaîne de 6000m d’altitude ne dure que quelques millions d’années (2 à 5 MA). L’érosion est plus efficace sur les reliefs jeunes et le taux d’abaissement important au départ décroîtra progressivement, le rééquilibrage isostatique se fait dans une proportion de 4/5 soit pour 5 mètres d’érosion correspond une remontée de 4 mètres. Le taux initial d’érosion est évalué à 1 mètre par millénaire, ( 1000m/MA) ce qui conduit à un abaissement net de la chaîne de 200m/MA (1000m d’érosion et 800m de remontée),le rythme de l’érosion diminue avec l’aplanissement des reliefs après 15 MA la chaîne est abaissée de la moitié de sa hauteur initiale et le taux net d’abaissement descend à 100m/MA ,en 60 MA la chaine est réduite à un nouveau segment de bouclier et après 90 MA le profil de base serait théoriquement atteint.

 

 image 4

 

 

Mécanisme des cycles transgression régression.

Les cycles transgressions régressions s’ordonnent selon une logique de succession d’environnements de dépôt qui se révèle un outil prédictif pour la recherche géologique appliquée entre autre.

Lorsque l’abaissement du niveau marin est très important,  le niveau de base des rivières change et l’érosion reprend très activement, le débit des rivières augmente ainsi que la quantité de sédiment qui arrive dans le bassin, des turbidites se mettront en place sur le fond du bassin, elles correspondront à une surface d’érosion sur le continent ou limite de séquence.

A ces turbidites, succèderont des dépôts plus côtiers qui enregistreront le déplacement de tout le système de dépôt vers le bassin.

Ces évènements constituent le cortège de bas niveau (lowstand tract ou LST)

Si l’abaissement du niveau marin est moins important, les turbidites ne seront pas déposées et des dépôts marins de plate forme se formeront.

Puis, la combinaison du ralentissement de l’érosion et de l’accélération du taux de subsidence, due à la charge des sédiments nouvellement déposés, provoquera une élévation du niveau marin qui se traduira par une transgression qui fera reculer la ligne de côte vers le continent. Il s’agit du cortège transgressif (transgressive system tract ou  TST).

Lors de cette transgression des sables déposés précédemment dans la plage submergée (shoreface) pourront être redéposés dans les estuaires, ainsi les dépôts de marées sont un critère de caractère transgressif.

La remontée du niveau marin atteint un maximum et finit par se stabiliser, jusqu’à la surface maximale d’inondation avec dépôt d’argiles marines riches en matière organique, autrement dit des roches mères d’hydrocarbures. (Annexe 2)

 

Le niveau marin cessant de monter et la tranche d’eau diminuant, les sédiments apportés par les rivières rempliront la tranche d’eau côtière en construisant des deltas qui feront reculer les côtes vers le bassin, c’est une régression avec progradation de deltas.

Il s’agit du cortège de haut niveau marin (highstand system tract ou HST)

Un nouvel abaissement du niveau marin se traduira par une limite de séquence érosive qui marquera le début d’un nouveau cycle qui se construira sur le précédent, l’empilement de ces séquences peut se faire sur des kilomètres.

Les deux figures suivantes schématisent la succession de ces cortèges de dépôt, où en fonction de l’importance de la chute du niveau marin se formeront ou non  des turbidites.

 


image 7


Cortèges de dépôts dus à une chute importante du niveau marin

 

 


Conclusionimage 5

 


Cortèges de dépôts du à une chute plus faible du niveau marin sans formation de turbidites

 

Illustration schématique des faciès rencontrés dans une séquence élémentaire avec une forte chute du niveau marin

 image 6

 


 Conclusion


La dynamique interne terrestre et la l’activité magnétique du soleil sont les acteurs principaux qui régissent sur les variations du niveau des océans à travers la géotectonique globale, les réajustements isostasiques et le climat. Les cycles transgression – régression obéissent à une logique de  succession des environnements de dépôt qui se succèdent depuis les  continents jusqu’aux bassins océaniques.

 

 

ANNEXES


Quelques figures sont tirées de l’ouvrage de Vincent Courtillot : NOUVEAU VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE.

Annexe 1 : A propos de la terre « Boule de neige » au Néo protérozoïque : les données paléo magnétiques suggèrent une localisation de la majorité des continents aux basses latitudes or  l’erreur sur les positions polaires est de l’ordre de plusieurs dizaines de degrés, des latitudes intertropicales pourraient se transformer en latitudes moyennes.

Une partie des « tillitoïdes «  seraient  des  turbidites et les sols polygonaux auraient une origine de dessiccation, de plus l’activité biologique est marquée par le développement d’argiles noires riches en matière organique formées dans des océans libres de glaces.

 

Annexe 2 : Surface maximum d’inondation et principales roches mères du Précambrien au Tertiaire.


image 8

 

 

Annexe 3 Evolution du taux de Dioxyde de carbone dans la basse atmosphère.

 

image 10

 


Annexe 4 Les grandes extinctions et le volcanisme fissural

 

 image 11

 

Article de Rémi  ANFRAY - membre de l'AVG

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 16:30

 

 

2012.01.19.AVG.structure globe coloré

 

 

 

 

 

 

2012.01.19.AVG.structure globe coloré.détail 1

 

 

 

 

 

 

 

2012.01.19.AVG.structure globe coloré.détail 2

 

D'après le Dictionnaire de Géologie - Masson

 

 

2012.01.19.AVG.structure globe.détail 3

 

 

JC - AVG85

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 08:29

 

 

echelle strati copie

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 06:41

 

Mais , à quelle échelle de temps ?

 

Climats-differentes-echelles.jpg

Document JC- AVG

Paleoclimats-des-temps-geologiques-couleur.jpg

Document Bordas - SVT - Terminale S

 

Article de JC - AVG

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